Les séances de sport intensives peuvent améliorer l’aptitude physique des personnes de bien meilleure manière que des séances de sports plus modérées comme marcher 10 000 pas par jour, selon le rapport de Boston University School, qui ont interrogé plus de 2 000 participants.

Faire du sport, c’est une une science connue, permet d’améliorer sa santé. Mais à quel point ces exercices doivent être rigoureux afin d’avoir un réel impact sur la santé d’une personne ? De même, est-ce efficace de faire du sport bien qu’étant resté assis durant six, sept ou huit heures dans la journée ?

En établissant la relation entre différentes formes d’activité physique habituelle et des mesures détaillées de la condition physique, la Boston University School espère fournir fournir des informations qui seront utilisées pour améliorer la condition physique et la santé globale tout au long de la vie.

Tout d’abord, l’étude s’est tournée sur la manière dont différentes intensités d’activité physique pouvaient améliorer les réponses du corps au début, au milieu et au sommet de l’exercice. Les résultats ont démontré qu’une activité d’intensité plus élevée était également plus efficace que la marche pour améliorer la capacité du corps à commencer et à maintenir des niveaux d’effort plus faibles.

Deuxièmement, la question se posait de savoir comment les différentes combinaisons des trois mesures d’activité contribuent à une meilleure forme physique maximale. Les personnes qui faisaient plus de pas par jour que la moyenne, ou qui avaient une activité physique modérée-vigoureuse, avaient des niveaux de forme physique supérieurs à la moyenne, indépendamment du temps qu’elles passaient en position sédentaire. Il semble donc qu’une grande partie de l’effet négatif de la sédentarité sur la condition physique puisse être compensée par des niveaux d’activité et d’exercice plus élevés.

Concernant les habitudes d’activité physique plus récentes, il est intéressant de noter que les participants présentant des valeurs d’activité élevées lors d’une évaluation et des valeurs faibles lors d’une autre évaluation, effectuée à huit ans d’intervalle, présentaient des niveaux de condition physique équivalents, que la valeur élevée coïncide ou non avec le test de condition physique. Cela suggère qu’il pourrait y avoir un « effet mémoire » de l’activité physique antérieure sur les niveaux actuels de condition physique.

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